Racontez Vos Rêves

Bonsoir,

Depuis quelque mois je fais régulièrement des rêves avec des animaux. En voici un qui date de deux semaines:

Je suis dans mon bureau (celui de ma vie réveillée) qui est en hauteur avec une vue dégagée sur la ville. Je vois, effrayé, qu’un cheval géant (30 mètres de haut environ) attaque les voitures et les gens dans la rue. Ensuite je vois qu’il y a un chat de la même taille qui rode non loin du cheval. Cela me terrifie encore plus car cet animal allie taille et agilité, ce qui le rend redoutablement dangereux. J’ai l’information que c’est une attaque généralisée sur la ville (Paris). C’est la panique, tous le monde fuit. J’évacue l’immeuble et prend le métro. Je me trompe de direction en allant vers l’extérieur de la ville. Je ne reconnais pas les noms des stations et j’ai mis trop de temps à réagir. Je descend mais à cause de la catastrophe les trains ne partent plus vers la ville à partir de cette station. Me voilà bloqué ici. Je dis ça car bizarrement cela semble plus dangereux d’être hors de la ville, des monstres encore plus grands rodent ici.
Je me retrouve dans un grand bâtiment. Je fais parti d’un groupe qui y a son repaire. Nous sommes là clandestinement. Les officiels (dont l’on combat le projet) occupent tout le bâtiment officiellement et nous nous sommes une poignée dans une partie sombre du rez-de chaussé. A un moment je me retrouve seul dans notre repaire sans le savoir. Deux hommes que l’on combat me trouvent et me tuent. Ils inspectent mon cadavre et trouvent soudé en profondeur dans mon talon un petit morceau de métal gravé. Il dessine le tiers d’une roue de vélo en forme de croissant de lune avec un petit cœur peu visible, presque caché dedans. Ils le découpent pour le séparer de mon corps. Une fois fait, cet item perd sa magie et plein de petit morceau de métal qui s’étaient nichés dedans tombent au sol. Apparemment j’avais le pouvoir d’aimanter à moi le métal.
Je ne me souviens plus de ce qu’il se passe exactement mais apparemment on a trouvé une substance pour tuer les animaux géants à Paris. Je me vois dans Paris inondé. Je circule dans une barque sous des araignées démesurés (100 mètres de haut environ), figées, blanchies, tuées par la substance salvatrice de la ville. J’ai alors un flash de ce qu’il s’est passé lorsque les araignées étaient vivantes. Je les vois préparer des attaquent avec leur bouche (ce qui préviens les gens du dangers et leur laisse le temps de fuir) puis cracher une substance explosive qui inonde de feu plusieurs pâtés de maison. Me revoilà dans le présent. Je suis une femme sur ce bateau et rejoint en marchant sous l’eau une famille amie. Il y a un jeune homme indien (d’Inde) dans ce groupe. Il semble avoir le potentiel d’être mon amoureux et de pouvoir être bon pour moi en couple. J’ignore l’information et leur tournent le dos pour regagner ma barque mais sous l’eau des clins d’œil d’êtres enchantés (des boules de lumière, des fées peut être) me montrent que ma relation avec cet homme l’est tout autant. Nous sommes donc des amoureux.
Après cela je suis de nouveau un homme dans la petite ville de banlieue dans laquelle le métro m’a déposé. Je suis dans la petite rue principale. Il y a mon père au bout de la rue. J’ai envie de coucher avec lui. Nous allons coucher ensemble mais on ne peut pas car il vient de travailler et la substance huileuse sur ses mains semble très difficile à nettoyer.
A ce moment là le boss final des monstres, Godzilla, fait connaître sa présence par des pas lourds au loin qui font trembler sourdement le sol. Je fuis. Dans une vaste zone dégagée recouverte d'herbe tondue je vois une attache titanesque qui part du ciel pour venir s’ancrer au sol. Elle est noire et a une forme extraterrestre. J’ai l’impression que c’est par là que les monstres sont venus. J’hésite à passer en-dessous car c’est très impressionnant par sa taille et cela semble dangereux. Rien ne se passe, Godzilla est loin, sûrement plus très loin de la petite ville.
A ce moment là, alors que je me sent en « sécurité » je vois au loin, de l’autre côté de la rivière une meute de hyènes. Elles m’ont repérées et me courent après. Elles sont bien plus rapide que moi et me rattrapent très vite. Mes guides m’aident en parlant dans ma tête, ils me disent quoi faire par énigmes facile. Je m’agrippe donc à un grillage en hauteur avec d’autres gens pour échapper aux hyènes. Elles essayent de nous attraper, elle réussissent à tuer l’un de nous qui ne s’était pas agrippé au grillage je crois. Après plusieurs tentatives infructueuse de leur part à rebondir sur le grillage, elles nous parlent et nous disent qu’elles abandonnent. L’homme avec moi (nous ne sommes plus que deux) les croit et descend. Mes guides me disent « ne le suit pas, c’est trop tard pour lui ». Les hyènes réapparaissent mais cette fois ce sont des lions. Les lions tuent l’homme. Je me réveille.


Je suis un homme, hétéro.

Merci de m'avoir lu

Bonjour,

Ah d'accord, je n'avais pas compris... Participer à la tirelire, je le fais.
Merci pour le lien de votre dictionnaire des rêves. Avec son aide j'ai trouvé, pour mon rêve, que l'anagramme d'Inde peut être déni. Je ne l'ai d'ailleurs pas précisé dans mon récit, au début de mon rêve je fuis vers l'ascenseur avec un collègue indien, qui est aussi mon ami dans ma "vraie" vie.

A demain

Bonjour,

Je ne peux pas l’affirmer mais je ne pense pas que cela ait avoir avec la pandémie. Je ne suis que peu touché par l’évènement planétaire convid. Pour le dire clairement je m’en fiche. Je n’ai pas la télévision et n’écoute ni ne lis aucune information (à part sur facebook ahah). Je me retrouve dans le trait d’esprit de Michel Serres « les nouvelles n’ont de nouveau que le nom ». Après vérification, j’ai fais ce rêve la nuit du 21 février. A ce moment là je pense que j’étais à peine au courant de l’existence de ce virus. Mais bon, le coup des araignées vaincues par une substance me fait penser au livre/film la guerre des monde (attention spoiler, ce sont les microbes qui tuent les tripodes géants) donc ça reste vraisemblable.
Je teins à préciser ici que depuis ces 6 derniers mois je fais des rêves prémonitoires. Mais ce rêve ne ressemble pas à mes rêves prémonitoires (à part peut être l’intensité).

Dans votre analyse je me retrouve dans la « femme castratrice » et les « rapports de domination-soumission de l'enfant vis-à-vis d'une autorité adulte ». Cette femme qui gêne le déploiement de mes ailes, pourrait être ma mère. Elle n’est pas une base solide (pas sécurisante) et de ce fait m’empêche de sortir du foyer (je suis le père de ma mère voir même son amant car je la protège sans sortir du foyer). Dans les faits ce foyer je l’ai quitté il y a longtemps. Mais son naturel angoissé me tire en arrière là où un « bon » parent fait des enfants pour qu’ils deviennent adultes.
La soumission vis-à-vis de l’autorité est un de mes sujets. Chez moi elle prend la forme de la non-soumission. Mon appel à la liberté est très fort (pas étonnant, entre autre, avec ce que j’ai dit plus haut). J’ai une pente naturelle libertaire, je suis un rebelle, et donc souvent un décalé. Je ne suis pas timoré et n’hésite pas à faire entendre ma vérité (avec respect, amour et compassion).
Là, je ne vois pas de malentendu avec mon père qui nécessiterait une réconciliation.
Pour « les traumas » et « l’Inde (déni) », c’est trop large, je ne sais pas quoi dire.
L’idée de l’Inde comme « pays de la sagesse et des soins » me parlent. J’ai envie d’ajouter pays du mystère, de la spiritualité, du fantastique. Tout cela fait écho aux fées et au fait que cela soit la seule partie de mon rêve qui soit sympa avec moi ahah.
Et du coup « cet homme qui meurt à la fin qui est la part de moi que je souhaite voir disparaître », quelle est elle ?
La métamorphose et la renaissance, « la recherche du vrai moi » me parlent au vu du contexte de ma vie actuelle.
Je suis dans une phase de guérison et d’affirmation de moi. Elle a naturellement prit la forme d’une quête de sens professionnelle (vivre et non pas survivre). J’en suis là, à vouloir trouver un travail qui me ressemble.

J’ai analysé mon rêve à chaud, le lendemain du rêve, en tenant compte de ce contexte. Peut-être cela vous intéressera t’il.
Je n’y connais rien et je le fais exprès de faire comme ça car j’aime partir de moi. Je trouve ça plus frais et cette fraîcheur est un de mes moteurs. Je vais sûrement dire des bêtises et/ou prendre mes rêves pour des réalités mais ce n’est pas grave au moins c’est moi :

La roue de vélo est l’arcane de la roue du tarot qui est le mouvement, l’impermanence. La quartier de lune ascendant est la réceptivité bienfaitrice, le magnétisme. Il y a un cœur caché. le mouvement est donc de suivre mon cœur, là où est ma magie. Là je suis aimant et magnétique envers les autres. Le cadavre appel la renaissance. C’est le passage (pas sage), le talon doit être levé pour se mettre en marche et le talon c’est le talent. La chrysalide s’ouvre, en tout cas elle veut.
Si je suis le rebelle je dois arrêter de me cacher au rez-de-chaussé. Je dois être officiel. Rez-de-chaussez plus talon c’est le sol, la base solide et la terre, le matériel.
Les géants qui font peur sont ma puissance non maîtrisée. Le cheval la liberté, le chat l’habileté, l’araignée l’inspiration (elle tire son fil de son propre ventre) et Godzilla mon divin.
Le cordon ombilicale extraterrestre est le lien matriciel qui nourrit et surtout ici un appel à ancrer ma spiritualité dans la matière.
Coucher avec mon père est le dépassement de mes limites (dans ma vie réveillée il est un modèle de liberté pour moi). L’huile qui m’empêche de le faire, qui est l’opposé liquide de l’eau, est l’agitation des sentiments. Je dois donc pour le faire, donner une direction à ma sensibilité.
L’eau sous ma barque sont mes émotions. La famille amicale sous l’eau symbolise que mes sentiments ont une profondeur bienveillante pour moi (une richesse). Je viens de me rappeler que la famille est blanche alors que le fils est indien…Cette histoire d’amoureux et de fées, j’y vois une réconciliation de mon masculin et de mon féminin.
La mauvaise direction du métro m’indique que je me trompe de direction dans mon quotidien.
De la hyène au lion, d’un féminin vicié à un masculin complet, rayonnant.
Le message général du rêve me semble être assume toi en étant doux avec toi.

Bonne journée et vive les rêveurs de jour

Après vérification, j’ai fais ce rêve la nuit du 21 février. A ce moment là je pense que j’étais à peine au courant de l’existence de ce virus.

Le principe des rêves qui avertissent le rêveur d'un problème collectif est de le faire quand il n'est pas au courant de l'info. Sinon il n'avertirait pas

Cela dit, un même songe peut avoir trois - 3 - plans d'interprétations, et pour faire court cela donne l'avertissement, l'illustration, la confirmation.

Pour ce que vous voyez comme cordon ombilical, personnellement j'avais vu l'axe qui relie la Terre au Ciel -> AXE et le transfert d'énergies qui en découle, de haut en bas, de bas en Haut. On a raison tous les deux, c'est juste un autre angle de vue que je propose.

J'ai lu attentivement votre auto-analyse, je vois que vous maitrisez bien le symbolisme. Pour le talon, c'est aussi la faille de l'homme, et la mécanique que l'on vous a retiré en forme de roue si je me souviens bien et aimanté, peut illustrer ce par quoi vous êtes perpétuellement attiré, attaché et qui vous fait répéter les mêmes cycles - la roue, symbole du cycle -

Le message général du rêve me semble être assume toi en étant doux avec toi.

Je n'aurais pas pu dire mieux

Bon confinement
Louise-Frédérique

Bonjour,

Vous pensez que c’est un rêve qui m’a averti. C’est possible. Ca rejoindrait le fait que peu de temps après j’ai rêvé de Macron faisant un discourt devant la tour Eiffel (la France donc). Vu que je le huais (et que je ne l’aime pas) je pensais que ce n'était qu'un rêve exutoire. Mais bon maintenant que vous le dites, ça ressemble à son récent discourt devant la France à propos du confinement…
Donc pas d’inquiétude, mon rêve nous dit que tout va bien se finir .
Merci pour le concept des trois plans d’interprétation « l'avertissement, l'illustration, la confirmation».

Je suis d’accord avec vous concernant le grand axe vertical comme « transfert d’énergie ciel/terre dans les deux sens ».
Ayant vécu le rêve, je sais aussi que la notion d’ancre (donc d’ancrage) était forte. On aurait dit l’ancre d’un bateau céleste (extra-terrestre et donc du haut vers le bas) qui venait se clipser à la terre (la partie qui touchait le sol ressemblait à un maillon et différait du reste).

« Le talon faiblesse ». Ce par quoi je suis continuellement attiré hein. Un cycle qui enferme donc. Pour sortir d’un cercle il faut cesser de l’alimenter. Dans un premier temps cela peut être faire un pas de côté pour identifier le problème puis ensuite libérer le mouvement en regardant à travers l’illusion.
J’ai trouvé, il faut que j’arrête d’être rebelle et que je propose. Si j’alimente le rebelle je ne me réalise pas. Il faut que je cesse les heurts et que je trouve mon propre bâtiment afin de devenir officiel à mon tour. Faiblesse et force vont toujours ensemble en réalité, ma magie m’isole, c’est donc à moi d’attirer (car mon chemin n’est pas celui des autres).
La roue est le cycle oui, c’est aussi les occasions à saisir dans l’interprétation du tarot.

Super pour l’ajout à votre dictionnaire. J’ai entendu dire qu’un dictionnaire des rêves n’est jamais achevé . Si les anagrammes vous intéressent j’en ai un autre, métisse à l’envers donne hésitant (ce qui fait écho au fait que la couleur ne soit pas franche). J’ai pensé à ça car j’ai rêvé que j’avais un bébé (fille) métisse dernièrement (je suis blanc).

Merci, bon confinement à vous aussi.
A bientôt.