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Reve : Anciens rêves récurrents jamais expliqués

Posté : 21 févr. 2008 14:52
par alexe77
Bonjour à tout le monde,

Je reste toujours très curieuse concernant deux rêves que je faisais petite, et que je n'ai jamais pu m'expliquer.

Le 1er, le plus ancien, a commencé quand j'étais en CP, donc j'avais 6 ans. Il a duré jusqu'à la période précédent mon adolescence (11-12 ans).
je me voyais dans une salle toute blanche d'hôpital, entourée de médecins en blouses blanches avec des masques et les petits bonnets d'hôpitaux que l'on met en salles de chirurgie, par exemple. L'ambiance, les vêtements, les murs, tout était blanc, presque immaculé, presque scintillant. Et j'accouchais. D'un bébé mort.
le rêve était court, simple, mais je n'ai jamais compris ce qu'il signifiait et pourquoi il avait duré si longtemps.

Le second rêve a pris le relais du 1er juste avant l'adolescence (vers 11-12 ans) : je rêvais que, de nuit, ma mère me poursuivait sur le toit d'une maison (une longue maison visiblement, la course durait longtemps), et qu'elle finissait par me tirer dans le dos avec un fusil. Le plus marquant et le plus perturbant dans ce rêve, c'est que je ressentais physiquement la douleur dans le dos quand la balle m'atteignait. Et cela me réveillait, avec une énorme boule d'angoisse dans la gorge.
J'ai fait ce rêve à peut près jusqu'à mes 18 ans à peu près, et régulièrement (une fois par semaine, en moyenne).

Voilà pour ces rêves "énigmes".

Merci pour vos pistes,

Posté : 22 févr. 2008 00:43
par LFS
Bonjour Alexe

Pour le premier rêve, il aurait fallu connaître les autres rêves qui l'entourent, car il appartient forcément à un groupe de rêves et dépend donc d'une ligne directrice. Les autres rêves auraient pu apporter des précisions, car il est étonnant qu'une petite fille rêve d'accouchement, bébé mort ou vivant.

Le 2e, et parce qu'il se situe à l'adolescence peut traduire les rapports de force que tout adolescent connaît avec ses parents, oppositions, contrariétés qu'il vit comme des trahisons,etc.
Si votre mère est d'un naturel manipulateur (mais c'est vous qui savez ceci aujourd'hui, avec le recul), il est possible que vous ayez ressenti cet aspect de son caractère sans avoir conscience clairement.

Je vous laisse réfléchir, car vous connaissez mieux votre situation que moi.

A bientôt LF

Posté : 22 févr. 2008 07:53
par alexe77
Bonjour et merci de votre réponse,

Maman est effectivement quelqu'un d'important. Manipulatrice ? à sa manière, certainement... disons qu'elle est très présente et que n'improte quel sujet, n'importe quelle angoisse et n'importe quelle question peut être abordée avec elle, mais qu'il faut avoir un certain caractère pour que son avis ne devienne pas tout puissant
Mais à l'époque de l'adolescence, je me "cherchais" encore (normal !) et maman "dirigeait" du mieux qu'elle pouvait pour ne pas que je m'égare trop loin. Grand bien m'en a fait, finalement... je n'ai pas fait partie des pires adolescentes.


Quant aux rêves que je faisais plus petite, je n'en n'ai aucun souvenir, mis à part celui-là, qui était très perturbant et qui m'angoissait beaucoup.
Je me rappelle par contre, me sentir coupable du fait que maman n'ait pas pu avoir d'enfant après ma naissance. La grossesse pour moi s'est très mal passée, et son utérus a été bien trop abîmé, les médecins ont dû lui faire subir une hystérectomie. A l'époque, j'étais la petite dernière d'une fratrie de 3 filles : mes soeurs étaient très proches (1 an d'écart) et je me sentais très seule. Je rêvais d'avoir un petit frère, mes parents aussi (de mes souvenirs, ils en parlaient entre adultes), et pour ma part, je me sentais coupable.

Peut-être est-ce lié ?

Posté : 22 févr. 2008 17:19
par LFS
Peut-être est-ce lié ?
Très probable, les pédopsychiatres ont découverts sous l'impulse de Dolto et autres que le bébé enregistrait les traumatismes de la Maman, y compris lorsque des jumeaux sont en cours, et qu'il y en a un qui se détache naturellement.
disons qu'elle est très présente et que n'improte quel sujet
c'est toujours du sport pour avoir la liberté d'avoir une pensée bien personnelle.

A bientôt LF