Une maître-nageuse semble faire des erreurs et... drôles de cerises !
Posté : 29 avr. 2021 08:58
Rêve du 27 au 28 avril 2021
Nous sommes plusieurs sur une plage au bord de l’eau. Une maître-nageuse doit nous donner des indications et des consignes pour nager en sécurité. En voulant faire un geste désignant la baignade, elle jette, apparemment par mégarde, son sifflet loin dans l’eau. Nous sommes étonnés mais elle fait un autre geste et c’est son porte-clés qui part dans la mer ! Elle va les récupérer à la nage car ces objets flottent sur l’eau. Le groupe resté sur le sable lui indique de loin l’emplacement exact de ces objets entre les vagues. De retour sur la plage, elle refait une troisième fois un geste qui envoie encore à la mer un autre objet indéterminé, peut-être ses lunettes de soleil. Le groupe qu’elle était censée former et dont je fais partie, intrigué et découragé par ce comportement qui semble irrationnel, ne veut pas plonger pour aller récupérer l’objet et, perdant confiance, se retire, laissant la maître-nageuse seule…
Sur un terrain appartenant au propriétaire auquel je loue par ailleurs mon logement actuel, je vois, près de son habitation, un jeune cerisier portant ses cerises. J’en cueille une, je la goûte et il me vient une drôle d’idée : pourquoi ne pas enlever l’arbre entier pour emporter les cerises ! Mais cette idée me paraît bien saugrenue et je descends le jardin en pente qui mène jusqu’à une rue. Le fils du propriétaire a cultivé, a mi- pente de ce jardin, des plans de cerisiers, pas plus hauts qu’une main. Ils sont protégés, à chaque ligne de cette plantation en petites terrasses, par une rangée de terreau qui les tient à l’abri des regards. D’abord, je m’assois sur la pente de terre et je vois le propriétaire qui passe dans sa voiture, nous nous saluons, sans qu’il soit étonné que je sois assis ainsi dans son jardin. Me levant, je m’aperçois que tous ces minuscules cerisiers, sans doute destinés à être repiqués ailleurs, donnent déjà des cerises ! J’en prélève une, je la goûte et la trouve sans goût. Je replace tant bien que mal, la ligne de terreau que j’ai un peu dérangée et, comme de la terre colle à mes doigts, je descends jusqu’à la rue pour laver mes mains à un robinet qui est censé m’appartenir. Mais du fait qu’il est là sur le trottoir, tout le monde peut s’en servir et je crains de payer une forte note d’eau.
Au Bord : sur le point d’entreprendre quelque chose, se baigner, plonger en soi
Maitre-nageuse : capacité à maîtriser la nage et ce qu’elle représente dans l’exploration du grand inconscient marin
Sur la plage les baigneurs et baigneuses sont, je crois, les éléments du moi prêts à plonger et qui attendent les conseils de ce qui en principe dans le psychisme connait comment s’explorer soi même sans se noyer mais c'est peut-être aussi la projection de tout aidant extérieur efficace.
Le comportement de cette capacité personnalisée par la maitre-nageuse est étrange, peut-être veut-elle signifier par là qu’il faut savoir se défaire des alarmes (le sifflet), des interprétations a priori, (porte-clés) qui fait penser à certaines clés des songes trop rigides, ainsi qu'à l'intention de se libérer d’une vision qui filtre la perception du réel en le déformant (des lunettes de soleil). (j'ai consulté le dictionnaire de wiki rêve)
Le départ du groupe signifie peut-être une incompréhension et un découragement devant la difficulté à bien comprendre une certaine symbolique qui interpelle.
J'essaie de comprendre:
Le jardin du propriétaire : si le jardin représente le paradis intérieur alors ici le moi n’en est pas propriétaire, n’en a donc pas la pleine possession, la pleine jouissance.
Je prends une cerise et voudrait enlever tout l’arbre. L’idée d’enlever, voire de couper l’arbre, est surprenante. Ce serait anéantir à la base une capacité productive en plein élan puisque l’arbre est jeune.
Le fils du propriétaire est un prolongement d’un état de possession quelle que soit la nature de cette dernière, matérielle, intellectuelle, artistique, etc, pour la faire fructifier.
Que fait mon moi conscient assis sur la pente du jardin ? Qu’est-ce qui se mijote ?
Comme dans la réalité je croise le propriétaire. S’il est vrai que chaque personnage du rêve est un aspect de soi-même, cela voudrait peut être dire : encore une façon de reconnaître qu’on n’est pas possesseur de ce dont on veut jouir ou que c’est seulement potentiel, puisque quelque part le propriétaire et son fils représentent probablement un aspect de moi actuel ou futur.
Cette plantation de cerisiers, j’imagine qu’elle est faite à partir de noyaux de cerises puisque les plants sont tous petits, c’est probablement le signe de possibilités à développer dans le domaine des satisfactions (cerises). Mais le fait qu’ils donnent déjà des fruits et des fruits qui n’ont pas de goût, est étrange. Peut-être quelque chose de prématuré à éviter ? Ne pas chercher à jouir trop tôt de choses qui ne sont pas encore à leur accomplissement et maturation ? Mais quoi ? L’article cerise rappelle que « voir une cerise en songe est l'illustration des différentes étapes à franchir avant d'atteindre un aboutissement, le sien ou celui d'un projet. ». C’est sûrement dans cette zone d’idées que je dois faire le rapprochement.
La terre qui colle aux mains c'est aussi « se salir les mains ». Cela peut avoir beaucoup de sens. Je ne crois pas que ce soit au sens de Jean-Paul Sartre (Les mains sales), c'est-à-dire prendre des risques avec la moralité pour agir efficacement, la fin justifiant les moyens dans la pièce de cet auteur. Toujours est-il que « se laver les mains » revient, à mon avis, à s’affranchir d’un sentiment de culpabilité plus ou moins justifié. Mais
le « robinet privé » est placé sur une voie publique. Que devient le flux des émotions et énergies débitées sur une voie publique ? Je n’ai pourtant pas l’habitude de m’épancher publiquement ! Est-ce seulement l’expression d’une volonté de ne pas trop extérioriser ses émotions…ou le fait que l’on peut se laisser capter ses énergies par des événements collectifs (la rue ) c'est à dire ce qui se passe en dehors de ma vie privée… ou un autre sens qui m’échappe.
Nous sommes plusieurs sur une plage au bord de l’eau. Une maître-nageuse doit nous donner des indications et des consignes pour nager en sécurité. En voulant faire un geste désignant la baignade, elle jette, apparemment par mégarde, son sifflet loin dans l’eau. Nous sommes étonnés mais elle fait un autre geste et c’est son porte-clés qui part dans la mer ! Elle va les récupérer à la nage car ces objets flottent sur l’eau. Le groupe resté sur le sable lui indique de loin l’emplacement exact de ces objets entre les vagues. De retour sur la plage, elle refait une troisième fois un geste qui envoie encore à la mer un autre objet indéterminé, peut-être ses lunettes de soleil. Le groupe qu’elle était censée former et dont je fais partie, intrigué et découragé par ce comportement qui semble irrationnel, ne veut pas plonger pour aller récupérer l’objet et, perdant confiance, se retire, laissant la maître-nageuse seule…
Sur un terrain appartenant au propriétaire auquel je loue par ailleurs mon logement actuel, je vois, près de son habitation, un jeune cerisier portant ses cerises. J’en cueille une, je la goûte et il me vient une drôle d’idée : pourquoi ne pas enlever l’arbre entier pour emporter les cerises ! Mais cette idée me paraît bien saugrenue et je descends le jardin en pente qui mène jusqu’à une rue. Le fils du propriétaire a cultivé, a mi- pente de ce jardin, des plans de cerisiers, pas plus hauts qu’une main. Ils sont protégés, à chaque ligne de cette plantation en petites terrasses, par une rangée de terreau qui les tient à l’abri des regards. D’abord, je m’assois sur la pente de terre et je vois le propriétaire qui passe dans sa voiture, nous nous saluons, sans qu’il soit étonné que je sois assis ainsi dans son jardin. Me levant, je m’aperçois que tous ces minuscules cerisiers, sans doute destinés à être repiqués ailleurs, donnent déjà des cerises ! J’en prélève une, je la goûte et la trouve sans goût. Je replace tant bien que mal, la ligne de terreau que j’ai un peu dérangée et, comme de la terre colle à mes doigts, je descends jusqu’à la rue pour laver mes mains à un robinet qui est censé m’appartenir. Mais du fait qu’il est là sur le trottoir, tout le monde peut s’en servir et je crains de payer une forte note d’eau.
Au Bord : sur le point d’entreprendre quelque chose, se baigner, plonger en soi
Maitre-nageuse : capacité à maîtriser la nage et ce qu’elle représente dans l’exploration du grand inconscient marin
Sur la plage les baigneurs et baigneuses sont, je crois, les éléments du moi prêts à plonger et qui attendent les conseils de ce qui en principe dans le psychisme connait comment s’explorer soi même sans se noyer mais c'est peut-être aussi la projection de tout aidant extérieur efficace.
Le comportement de cette capacité personnalisée par la maitre-nageuse est étrange, peut-être veut-elle signifier par là qu’il faut savoir se défaire des alarmes (le sifflet), des interprétations a priori, (porte-clés) qui fait penser à certaines clés des songes trop rigides, ainsi qu'à l'intention de se libérer d’une vision qui filtre la perception du réel en le déformant (des lunettes de soleil). (j'ai consulté le dictionnaire de wiki rêve)
Le départ du groupe signifie peut-être une incompréhension et un découragement devant la difficulté à bien comprendre une certaine symbolique qui interpelle.
J'essaie de comprendre:
Le jardin du propriétaire : si le jardin représente le paradis intérieur alors ici le moi n’en est pas propriétaire, n’en a donc pas la pleine possession, la pleine jouissance.
Je prends une cerise et voudrait enlever tout l’arbre. L’idée d’enlever, voire de couper l’arbre, est surprenante. Ce serait anéantir à la base une capacité productive en plein élan puisque l’arbre est jeune.
Le fils du propriétaire est un prolongement d’un état de possession quelle que soit la nature de cette dernière, matérielle, intellectuelle, artistique, etc, pour la faire fructifier.
Que fait mon moi conscient assis sur la pente du jardin ? Qu’est-ce qui se mijote ?
Comme dans la réalité je croise le propriétaire. S’il est vrai que chaque personnage du rêve est un aspect de soi-même, cela voudrait peut être dire : encore une façon de reconnaître qu’on n’est pas possesseur de ce dont on veut jouir ou que c’est seulement potentiel, puisque quelque part le propriétaire et son fils représentent probablement un aspect de moi actuel ou futur.
Cette plantation de cerisiers, j’imagine qu’elle est faite à partir de noyaux de cerises puisque les plants sont tous petits, c’est probablement le signe de possibilités à développer dans le domaine des satisfactions (cerises). Mais le fait qu’ils donnent déjà des fruits et des fruits qui n’ont pas de goût, est étrange. Peut-être quelque chose de prématuré à éviter ? Ne pas chercher à jouir trop tôt de choses qui ne sont pas encore à leur accomplissement et maturation ? Mais quoi ? L’article cerise rappelle que « voir une cerise en songe est l'illustration des différentes étapes à franchir avant d'atteindre un aboutissement, le sien ou celui d'un projet. ». C’est sûrement dans cette zone d’idées que je dois faire le rapprochement.
La terre qui colle aux mains c'est aussi « se salir les mains ». Cela peut avoir beaucoup de sens. Je ne crois pas que ce soit au sens de Jean-Paul Sartre (Les mains sales), c'est-à-dire prendre des risques avec la moralité pour agir efficacement, la fin justifiant les moyens dans la pièce de cet auteur. Toujours est-il que « se laver les mains » revient, à mon avis, à s’affranchir d’un sentiment de culpabilité plus ou moins justifié. Mais
le « robinet privé » est placé sur une voie publique. Que devient le flux des émotions et énergies débitées sur une voie publique ? Je n’ai pourtant pas l’habitude de m’épancher publiquement ! Est-ce seulement l’expression d’une volonté de ne pas trop extérioriser ses émotions…ou le fait que l’on peut se laisser capter ses énergies par des événements collectifs (la rue ) c'est à dire ce qui se passe en dehors de ma vie privée… ou un autre sens qui m’échappe.