Du champagne à l’apprentissage et de l’apprentissage au problème du beau féminin
Posté : 25 avr. 2021 18:50
Je retrouve Philippe DZL, ce bon danseur de rock ‘n’ roll, connu à l’école de danse AC à Chalon-sur-Saône. Nous nous embrassons, contents de nous retrouver, cependant je prends conscience que nous ne portons pas de masques protecteurs. Nous nous trouvons peut-être sur un autre plan que celui de l’épidémie. Je vois aussi son épouse, nouvelles embrassades. Puis Philippe, tenant une bouteille de champagne vide en main, me demande si j’en ai de pareilles car il peut, dit-il, en faire des objets décoratifs. Je réponds que mon père aussi transformait les bouteilles de champagne vides et il me vient en tête l’image d’une de ses transformations telle une superposition de trois ou quatre bouteilles de champagne vides avec des sortes d’ailettes, ressemblant un peu à un totem.
Je suis maintenant un enseignant dans une grande salle de classe qui est en même temps un dortoir avec des élèves. Ces derniers ont rangé des draps pliés juste derrière la porte d’entrée du côté où elle se rabat. Arrive le directeur de l’établissement, qui, du fait de la pile de draps, ne peut ouvrir complètement la porte. Il m’en fait la remarque en tant que responsable de cet espace. Puis, cherchant peut-être un autre prétexte pour me réprimander, il inspecte les tables d’élèves qui sont aussi des lits ! Il me fait remarquer que les oreillers sont sales. Mais les élèves interviennent pour dire que les draps mis derrière la porte sont destinés au lavage et que les oreillers ne sont pas sales mais, comme ils sont recouverts d’un tissu velouté, ce sont les reflets qui trompent. En passant la main sur l’un des oreillers, je montre au directeur que les fins poils du tissu lorsqu’ils sont rebroussés donnent l’impression que le tissu est maculé. Le directeur semble embarrassé.
Me voilà maître d’école dans une classe où je dois enseigner des notions d’arithmétique à des élèves du primaire, Sur une table sont posées des mètres-pliants en bois, comme ceux utilisés traditionnellement par les artisans et quelques petites bobines de fil métallique doré. Je dois leur apprendre à mesurer la longueur d’un fil déroulé, à l’aide du mètre pliant. Le mètre dont je me sers pour faire la démonstration est cassé à une extrémité mais je pense que cela suffira pour la démonstration. Les deux autres mètres étant en réserve au cas où. Des élèves qui étaient éloignés se lèvent de leur place pour venir voir de près mais je n’apprécie pas ce déplacement qui peut tourner au chalut et je leur demande de retourner à leur place. Ensuite je fais des recommandations sur la façon dont il faut déplier le mètre pour éviter de le casser.
Je vois des jeunes gens voulant créer des groupes musicaux et en quête de succès populaire dans une ambiance de showbiz. Dans ce but, certaines jeunes filles mettent leur apparence physique en avant mais en regardant leur visage je constate l’écart qu’il y a parfois entre désir et réalité…
Tout de suite après, je vois deux silhouettes de femmes aux physiques presque parfaits avec des galbes dont rêvent certains artistes. Elles sont vêtues d’une robe assez collante en tissu blanc écru qui, sans excès cependant, met en valeur leur esthétique naturelle. Puis la première des deux avance et je m’aperçois qu’en fait elle est enceinte, ce qui n’était pas évident à première vue. Et me voilà plongé dans une série d’interrogations concernant la finalité de la beauté féminine. Et si elle n’était finalement qu’au service de la reproduction de l’espèce humaine ! Cela sans que les êtres concernés, hommes et femmes mais en particulier les femmes, en soit bien conscients !
Voilà donc les séquences du rêve. Et ce que cela m’inspire pour le moment :
Le personnage de Philippe, très bon danseur de rock ‘n’ roll et viticulteur bourguignon me rappelle l’époque où je m’enthousiasmais pour ce que l’on appelle les danses sportives et de salon. Pendant une dizaine d’années elles m’ont apporté beaucoup de satisfaction et une forme de libération physique qui me faisait beaucoup de bien. Mais j’ai renoncé à la danse, comme à la peinture pour me concentrer sur une démarche plus essentielle concernant ce que l’on appelle, faute de mieux, la réalisation de soi. Dans la réalité je n’ai pas revu Philippe, depuis une vingtaine d’années. L’absence du masque et l’appréhension qui s’en suit doit sûrement exprimer mon souci actuel des gestes barrières et d’une façon plus générale le contrôle que je mets dans mes contacts au service de mon choix de vie. Ici donc l’enthousiasme que peut représenter ce qui se rapporte à la danse et tout ce qu’elle représente comme technique créative de bien-être et d’épanouissement à la fois physique et social, est tempéré par des choix d’orientation qui m’orientent davantage vers l’introversion.
Si la bouteille de champagne est vide c’est que la fête a été consommée et le fait de vouloir faire quelque chose d’intéressant avec la bouteille vide me paraît problématique. Soit c’est dérisoire une sorte récup‘Art quelconque, soit cela représente une possibilité de sublimer certaines frustrations elles-mêmes (bouteilles vides)… Mais dans le rêve je réponds que mon père, personnage qui était apparu avant le rêve des varices avec son dos en piteux état, et sur lequel j’ai fait une méditation rétrospective de soins, après que FLS ait attiré mon attention sur ce point, peut dresser un totem avec des bouteilles de champagne vides ! Curieuse construction qui pourrait peut-être indiquer que quelque chose de positif s’est produit dans l’évolution de l’image paternelle pour arriver ainsi à jouer avec les bouteilles de champagne vides, tout en leur donnant des ailes. Mais il reste quand même à approfondir…
Dans cet épisode sur la classe dortoir, le moi conscient, c’est-à-dire moi-même dans le rêve, aurait dû penser à une plus juste évacuation des draps négligés qui probablement doivent représenter des états d’esprit saturés, confus, négatifs avant et/ou pendant le sommeil et laissent leurs traces dans les draps virtuels qui enveloppent le dormeur.
Les oreillers sont encore plus significatifs dans la mesure où la tête y repose avec les états d’esprit, l’humeur ou la direction mentale dans laquelle on s’endort. Or si les oreillers sont symboliquement veloutés et propres cela présage des nuits plus agréables que lorsque la tête est posée sur un oreiller négligé. Et si l’on s’est endormi avec des représentations à rebrousse-poil on peut quand même connaître quelques rêves agités, je pense.
Dans la séquence où je suis instituteur, la leçon d’arithmétique renvoie aux bases du calcul juste et de la mesure en toutes choses, du moins théoriquement. S’apprendre à soi même, via ses élèves intérieurs parfois indisciplinés, à mesurer tout ce qui « se déroule » dans ma vie. Mais mesurer c’est aussi vouloir savoir, connaître de façon rigoureuse, c’est la base de la connaissance scientifique. La science mesure tout, par toutes sortes de moyens et une connaissance scientifique sans mesure ou évaluation chiffrée n’est plus une science de nos jours. Appliqué au rêveur ici c’est rechercher comprendre, se comprendre, avec une certaine objectivité
Les bobines de fil doré, je ne saurais dire si c’était du cuivre ou de l’or, plutôt du laiton (cuivre + zinc) très malléable. Je n’ose pas trop filer la métaphore avec fil de la vie, fil du rêve, fil de la pensée…
Le mètre-pliant est bien une unité de mesure pratique car il n’est pas d’une grande précision, pas autant que le ruban métallique ou le mètre-laser contemporains, mais il a beaucoup servi jusqu’à nos jours, il nécessite néanmoins une certaine précaution car il est souvent en bois.
Dans la symbolique des outils du compagnonnage on peut assimiler le mètre à la règle même s’il est pliant ici dans ce rêve, ce qui lui confère une certaine souplesse par rapport à la rigidité d’une « règle » en bois ou fer. Ce qui revient à user de modération dans tout ce que l’on cherche à mesurer avec rigueur surtout quand cela concerne les choses humaines, certains comportements ou actes. (La miséricorde équilibre la rigueur dans la Kabale) et cela me rappelle la tirade de Philinte à Alceste dans le Misanthrope de Molière : « La parfaite raison fuit toute extrémité et veut que l’on soit sage avec sobriété. » Donc de la mesure dans la mesure c’est peut être pour cela que dans le rêve le mètre est pliant. …
En m’inspirant de la rubrique « mesurer » de Wikireve, j’aurais tendance à dire aussi que le mètre est l’unité de mesure des dimensions spatiales mais ici on mesure une ligne, un fil qui peut représenter beaucoup de choses. Mesurer est très important en plusieurs sens, même un poète comme Horace dit qu’ « il faut de la mesure en toute chose ». Sans doute faut-il changer d’étalon de mesure lorsque l’instrument qui sert à mesurer est comme ici cassé ou usagé, changer ses critères d’appréciation.
L’apprentissage efficace suppose une certaine discipline mentale pour favoriser l’attention d’où le renvoi des élèves à leur place. Lorsqu’on ouvre ce type de mètre composé de plusieurs segments de 20 cm chacun et articulés les uns aux autres, il fait des zigzags mais on peut le redresser bien sûr. Quoi qu’il en soit, il faut apprendre à le manipuler avec précaution pour ne pas le tordre ou le casser. Donc procéder avec mesure, délicatement pour peser mesurer, compter d’une façon générale pour porter des jugements
Les jeunes gens en cas de succès populaire sont peut-être des désirs ou ambition anciennes par rapport auxquels j’ai pris du recul sans regret.
Les deux silhouettes féminines élégantes, vêtus de blanc participent probablement de certains de mes idéaux esthétiques et fantasmes féminins, mais je réfléchis souvent sur la problématique du beau, avec les idées de Platon à l’appui, et je m’interroge toujours sur la véritable finalité des perceptions dites esthétiques, notamment en ce qui concerne les anatomies en général car une «belle anatomie» est une expression qui satisfait tout autant l’artiste en recherche de formes harmonieuses que le scientifique qui y voit la condition même du bon fonctionnement organique. Cela rejoint l’esthétique fonctionnelle qui est censée être au service du vivant, des mouvements du corps et de l’utile en général En fait pour éviter certaines confusions entre la perception artistique et la perception courante, il vaut mieux distinguer ici la beauté artistique qui porte sur des œuvres d’art de la perception de la beauté des formes naturelles. Le cheval de course que nous trouvons le plus beau, ne serait-il pas celui qui est anatomiquement le mieux conformé pour bien courir par exemple ? Pour ce qui est des êtres vivants la perception du beau ne rejoint-elle pas souvent celle du fonctionnel, mais tout le monde n’est pas d’accord…Mais la problématique se poursuit avec la perception de l’image d’une femme enceinte. Elle peut évidemment représenter un autre type de beauté que des peintres et photographes ont su mettre en lumière, avec beaucoup de valeur affective ajoutée inspirée par la maternité, le ventre, la vie, etc. C’est incontournable mais, sans vouloir réduire les choses à des finalités purement biologiques ni trop démystifier l’idéalisme souvent accompagné d’un certain sentimentalisme, on peut quand même s’interroger sur la vraie nature de nos attractions esthétiques quand elles concernent en particulier l’attraction sexuelle dans les deux sens ou le physique joue un rôle important, cela en s’appuyant par exemple et sans forcément totalement les partager, sur les réflexions du philosophe Arthur Schopenhauer avec sa Métaphysique de l’amour où la beauté des formes est avant tout au service d’un vouloir vivre très instinctuel.
C’est tout pour le moment, Bill
Je suis maintenant un enseignant dans une grande salle de classe qui est en même temps un dortoir avec des élèves. Ces derniers ont rangé des draps pliés juste derrière la porte d’entrée du côté où elle se rabat. Arrive le directeur de l’établissement, qui, du fait de la pile de draps, ne peut ouvrir complètement la porte. Il m’en fait la remarque en tant que responsable de cet espace. Puis, cherchant peut-être un autre prétexte pour me réprimander, il inspecte les tables d’élèves qui sont aussi des lits ! Il me fait remarquer que les oreillers sont sales. Mais les élèves interviennent pour dire que les draps mis derrière la porte sont destinés au lavage et que les oreillers ne sont pas sales mais, comme ils sont recouverts d’un tissu velouté, ce sont les reflets qui trompent. En passant la main sur l’un des oreillers, je montre au directeur que les fins poils du tissu lorsqu’ils sont rebroussés donnent l’impression que le tissu est maculé. Le directeur semble embarrassé.
Me voilà maître d’école dans une classe où je dois enseigner des notions d’arithmétique à des élèves du primaire, Sur une table sont posées des mètres-pliants en bois, comme ceux utilisés traditionnellement par les artisans et quelques petites bobines de fil métallique doré. Je dois leur apprendre à mesurer la longueur d’un fil déroulé, à l’aide du mètre pliant. Le mètre dont je me sers pour faire la démonstration est cassé à une extrémité mais je pense que cela suffira pour la démonstration. Les deux autres mètres étant en réserve au cas où. Des élèves qui étaient éloignés se lèvent de leur place pour venir voir de près mais je n’apprécie pas ce déplacement qui peut tourner au chalut et je leur demande de retourner à leur place. Ensuite je fais des recommandations sur la façon dont il faut déplier le mètre pour éviter de le casser.
Je vois des jeunes gens voulant créer des groupes musicaux et en quête de succès populaire dans une ambiance de showbiz. Dans ce but, certaines jeunes filles mettent leur apparence physique en avant mais en regardant leur visage je constate l’écart qu’il y a parfois entre désir et réalité…
Tout de suite après, je vois deux silhouettes de femmes aux physiques presque parfaits avec des galbes dont rêvent certains artistes. Elles sont vêtues d’une robe assez collante en tissu blanc écru qui, sans excès cependant, met en valeur leur esthétique naturelle. Puis la première des deux avance et je m’aperçois qu’en fait elle est enceinte, ce qui n’était pas évident à première vue. Et me voilà plongé dans une série d’interrogations concernant la finalité de la beauté féminine. Et si elle n’était finalement qu’au service de la reproduction de l’espèce humaine ! Cela sans que les êtres concernés, hommes et femmes mais en particulier les femmes, en soit bien conscients !
Voilà donc les séquences du rêve. Et ce que cela m’inspire pour le moment :
Le personnage de Philippe, très bon danseur de rock ‘n’ roll et viticulteur bourguignon me rappelle l’époque où je m’enthousiasmais pour ce que l’on appelle les danses sportives et de salon. Pendant une dizaine d’années elles m’ont apporté beaucoup de satisfaction et une forme de libération physique qui me faisait beaucoup de bien. Mais j’ai renoncé à la danse, comme à la peinture pour me concentrer sur une démarche plus essentielle concernant ce que l’on appelle, faute de mieux, la réalisation de soi. Dans la réalité je n’ai pas revu Philippe, depuis une vingtaine d’années. L’absence du masque et l’appréhension qui s’en suit doit sûrement exprimer mon souci actuel des gestes barrières et d’une façon plus générale le contrôle que je mets dans mes contacts au service de mon choix de vie. Ici donc l’enthousiasme que peut représenter ce qui se rapporte à la danse et tout ce qu’elle représente comme technique créative de bien-être et d’épanouissement à la fois physique et social, est tempéré par des choix d’orientation qui m’orientent davantage vers l’introversion.
Si la bouteille de champagne est vide c’est que la fête a été consommée et le fait de vouloir faire quelque chose d’intéressant avec la bouteille vide me paraît problématique. Soit c’est dérisoire une sorte récup‘Art quelconque, soit cela représente une possibilité de sublimer certaines frustrations elles-mêmes (bouteilles vides)… Mais dans le rêve je réponds que mon père, personnage qui était apparu avant le rêve des varices avec son dos en piteux état, et sur lequel j’ai fait une méditation rétrospective de soins, après que FLS ait attiré mon attention sur ce point, peut dresser un totem avec des bouteilles de champagne vides ! Curieuse construction qui pourrait peut-être indiquer que quelque chose de positif s’est produit dans l’évolution de l’image paternelle pour arriver ainsi à jouer avec les bouteilles de champagne vides, tout en leur donnant des ailes. Mais il reste quand même à approfondir…
Dans cet épisode sur la classe dortoir, le moi conscient, c’est-à-dire moi-même dans le rêve, aurait dû penser à une plus juste évacuation des draps négligés qui probablement doivent représenter des états d’esprit saturés, confus, négatifs avant et/ou pendant le sommeil et laissent leurs traces dans les draps virtuels qui enveloppent le dormeur.
Les oreillers sont encore plus significatifs dans la mesure où la tête y repose avec les états d’esprit, l’humeur ou la direction mentale dans laquelle on s’endort. Or si les oreillers sont symboliquement veloutés et propres cela présage des nuits plus agréables que lorsque la tête est posée sur un oreiller négligé. Et si l’on s’est endormi avec des représentations à rebrousse-poil on peut quand même connaître quelques rêves agités, je pense.
Dans la séquence où je suis instituteur, la leçon d’arithmétique renvoie aux bases du calcul juste et de la mesure en toutes choses, du moins théoriquement. S’apprendre à soi même, via ses élèves intérieurs parfois indisciplinés, à mesurer tout ce qui « se déroule » dans ma vie. Mais mesurer c’est aussi vouloir savoir, connaître de façon rigoureuse, c’est la base de la connaissance scientifique. La science mesure tout, par toutes sortes de moyens et une connaissance scientifique sans mesure ou évaluation chiffrée n’est plus une science de nos jours. Appliqué au rêveur ici c’est rechercher comprendre, se comprendre, avec une certaine objectivité
Les bobines de fil doré, je ne saurais dire si c’était du cuivre ou de l’or, plutôt du laiton (cuivre + zinc) très malléable. Je n’ose pas trop filer la métaphore avec fil de la vie, fil du rêve, fil de la pensée…
Le mètre-pliant est bien une unité de mesure pratique car il n’est pas d’une grande précision, pas autant que le ruban métallique ou le mètre-laser contemporains, mais il a beaucoup servi jusqu’à nos jours, il nécessite néanmoins une certaine précaution car il est souvent en bois.
Dans la symbolique des outils du compagnonnage on peut assimiler le mètre à la règle même s’il est pliant ici dans ce rêve, ce qui lui confère une certaine souplesse par rapport à la rigidité d’une « règle » en bois ou fer. Ce qui revient à user de modération dans tout ce que l’on cherche à mesurer avec rigueur surtout quand cela concerne les choses humaines, certains comportements ou actes. (La miséricorde équilibre la rigueur dans la Kabale) et cela me rappelle la tirade de Philinte à Alceste dans le Misanthrope de Molière : « La parfaite raison fuit toute extrémité et veut que l’on soit sage avec sobriété. » Donc de la mesure dans la mesure c’est peut être pour cela que dans le rêve le mètre est pliant. …
En m’inspirant de la rubrique « mesurer » de Wikireve, j’aurais tendance à dire aussi que le mètre est l’unité de mesure des dimensions spatiales mais ici on mesure une ligne, un fil qui peut représenter beaucoup de choses. Mesurer est très important en plusieurs sens, même un poète comme Horace dit qu’ « il faut de la mesure en toute chose ». Sans doute faut-il changer d’étalon de mesure lorsque l’instrument qui sert à mesurer est comme ici cassé ou usagé, changer ses critères d’appréciation.
L’apprentissage efficace suppose une certaine discipline mentale pour favoriser l’attention d’où le renvoi des élèves à leur place. Lorsqu’on ouvre ce type de mètre composé de plusieurs segments de 20 cm chacun et articulés les uns aux autres, il fait des zigzags mais on peut le redresser bien sûr. Quoi qu’il en soit, il faut apprendre à le manipuler avec précaution pour ne pas le tordre ou le casser. Donc procéder avec mesure, délicatement pour peser mesurer, compter d’une façon générale pour porter des jugements
Les jeunes gens en cas de succès populaire sont peut-être des désirs ou ambition anciennes par rapport auxquels j’ai pris du recul sans regret.
Les deux silhouettes féminines élégantes, vêtus de blanc participent probablement de certains de mes idéaux esthétiques et fantasmes féminins, mais je réfléchis souvent sur la problématique du beau, avec les idées de Platon à l’appui, et je m’interroge toujours sur la véritable finalité des perceptions dites esthétiques, notamment en ce qui concerne les anatomies en général car une «belle anatomie» est une expression qui satisfait tout autant l’artiste en recherche de formes harmonieuses que le scientifique qui y voit la condition même du bon fonctionnement organique. Cela rejoint l’esthétique fonctionnelle qui est censée être au service du vivant, des mouvements du corps et de l’utile en général En fait pour éviter certaines confusions entre la perception artistique et la perception courante, il vaut mieux distinguer ici la beauté artistique qui porte sur des œuvres d’art de la perception de la beauté des formes naturelles. Le cheval de course que nous trouvons le plus beau, ne serait-il pas celui qui est anatomiquement le mieux conformé pour bien courir par exemple ? Pour ce qui est des êtres vivants la perception du beau ne rejoint-elle pas souvent celle du fonctionnel, mais tout le monde n’est pas d’accord…Mais la problématique se poursuit avec la perception de l’image d’une femme enceinte. Elle peut évidemment représenter un autre type de beauté que des peintres et photographes ont su mettre en lumière, avec beaucoup de valeur affective ajoutée inspirée par la maternité, le ventre, la vie, etc. C’est incontournable mais, sans vouloir réduire les choses à des finalités purement biologiques ni trop démystifier l’idéalisme souvent accompagné d’un certain sentimentalisme, on peut quand même s’interroger sur la vraie nature de nos attractions esthétiques quand elles concernent en particulier l’attraction sexuelle dans les deux sens ou le physique joue un rôle important, cela en s’appuyant par exemple et sans forcément totalement les partager, sur les réflexions du philosophe Arthur Schopenhauer avec sa Métaphysique de l’amour où la beauté des formes est avant tout au service d’un vouloir vivre très instinctuel.
C’est tout pour le moment, Bill